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PRESSE

Dans la presse : 

- Rock n' roll blog / le parisien :

 

Philip Sayce sous Influence très positive

 

Parmi ceux qui contribuent à dépoussiérer le blues et le font entrer de plain pied dans le XXIe siècle, Philip Sayce figure en bonne place. Nous avions déjà dit ici tout le grand bien que nous pensions de son précédent effort, "Steamroller", en 2012. Deux ans plus tard, nous ne pouvons que récidiver, avec la parution du nouvel opus, "Influence". Produit par Dave Cobb (déjà derrière le premier California Breed), il comprend pas moins de 13 morceaux, dont un bon paquet de reprises, mais à la sauce survitaminée.

 

Les Sonics seraient ainsi très fiers de leur cover de "I'm going home", de la pop sixties excitée, Graham Nash applaudirait à cette relecture de son "Better days", Little Richard serait tout émoustillé à l'écoute de ce "Green power" flanqué de superbes choeurs féminins. Mais le guitariste mi-gallois mi-canadien rend aussi hommage à d'autres grands précédesseurs, par exemple via le très hendrixien "Tom devil", morceau d'ouverture de l'album doté d'un solo flamboyant.  

Vous savez aussi que sur ce blog, on éprouve un amour immodéré pour ce qu'on appelle le blues plombé, à la Led Zep ou Humble Pie, et "Influence" en contient son quota avec, outre "Tom devil", l'excellent "Light 'em up" ou "Evil woman". Mais mon morceau préféré, finalement, n'est autre qu'une magnifique ballade/slow, "Fade into you", très hendrixienne elle aussi au bout du compte, agrémentée d'un joli orgue millésimé 60s.

 

Il y a aussi des choses plus funky, comme "Sailin' shoes", ou blues à l'ancienne ("Blues ain't nothin' but a good woman on your mind", déjà, rien que le titre, on se doute qu'on ne va pas entendre du grindcore...). Tout pour montrer l'extraordinaire versatilité du guitariste, dont on aimerait bien qu'il explose enfin commercialement, ce ne serait que justice. "Influence" a déjà une place assurée dans mon top 10 de l'année.

 

Michel Valentin.

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